La couronne-reliquaire et son écrin

La couronne-reliquaire des Saintes Epines a été réalisée au début du XIIIe siècle pour abriter deux fragments de la couronne d’épines du Christ, reliques rapportées de Constantinople après la Quatrième Croisade, en 1204. La préciosité de l’objet reflète le rang insigne de ces reliques de la Passion, considérées alors comme les plus importantes de la Chrétienté.  Le coffret qui servait d’écrin à la couronne, datant lui aussi du XIIIe siècle, est toujours conservé aujourd’hui : c’est une valisette en bois de forme octogonale recouverte de cuir et ornée d’émaux sur cuivre champlevé.


L’autel portatif

Coffret de chêne surmonté d’une tablette de jaspe et orné de 18 scènes sculptées dans de l’ivoire de morse, l’autel portatif est un objet exceptionnel. Ses reliefs se distinguent par leur grande qualité d’exécution et leur iconographie particulière, centrée sur les miracles du Christ. Traditionnellement, l’autel portatif, mentionné pour la première fois dans un inventaire de la cathédrale en 1218, est daté du XIe ou du XIIe siècle.


Le reliquaire portatif d’Andenne

Le reliquaire connu sous le nom de « châsse d’Andenne » est caractéristique des reliquaires portatifs, ou bourses-reliquaires, attestés aux VIIe et VIIIe siècles. Redécouvert dans les combles de la collégiale d’Andenne en 1907, le reliquaire contenait encore seize petits sachets de reliques enveloppés dans des tissus. Le décor d’entrelacs montre l’influence de l’art insulaire à la période mérovingienne.


Verres reliquaires

Le musée diocésain conserve une très belle collection de verre de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance. Fragiles par nature, peu de verres de cette époque sont conservés. Les verres du musée diocésain ont pu être conservés par leur usage liturgique. En effet, ils ont été utilisés comme récipients pour des reliques, et déposés dans des massifs d’autels d’églises. Ces verres à boire devenus reliquaires ont été découverts, en parfait état, quand les autels ont été déplacés ou détruits.


Saint Jérôme

Ce panneau de petites dimensions représente saint Jérôme assis dans sa cellule, absorbé par son travail d’écriture. Cette représentation du saint illustre son importante activité d’étude, de traduction et de commentaires des textes bibliques. La composition est inspirée d’une gravure d’Albrecht Dürer, datée de 1514.  Les petits objets situés dans le fond de la pièce, comme les lettres attachées au mur, contribuent à créer un espace intime, propre à la contemplation.